Traditionnellement, lors du Koukerovden [Jour des koukeri] , des hommes vêtus de fourrures et masques effrayants marchent et dansent au rythme des sons des cloches de bétails accrochées à leurs ceintures. Ce rituel païen a pour but de chasser les mauvais esprits et apporter fertilité, santé et bonheur aux habitants. Aujourd’hui, la tradition subsiste mais se transforme, laissant place à un rassemblement populaire festif et désincarné. Dans l’installation Entends-tu les cloches sonner?, comme foudroyé par une malédiction, le kouker est allongé au sol en position de repos ou de mort. Le titre convoque la présence du son des cloches annonciateur dans un imaginaire collectif d’un évènement, d’une résurrection ou d’une mort d’un héritage, une croyance.
Traditionally, during the Koukerovden [Day of the koukeri], men dressed in furs and scary masks walk and dance to the sounds of cattle bells hung on their belts. This pagan ritual aims to chase away evil spirits and bring fertility, health and happiness to the inhabitants. Today, the tradition remains but is transformed, giving way to a festive and disembodied popular gathering. In the installation Do you hear the bells ringing? as if struck by a curse, the kouker is lying on the ground in the position of rest or death. The title summons the presence of the sound of the bells announcing in a collective imaginationof an event, resurrection or death of an inheritance, a belief.