Mes souvenirs lacunaires, presque invisibles sur le mur, racontent l’hallucination olfactive de mon père pendant sa dernière crise d’épilepsie, juste avant sa mort. Face à ces réminiscences violentes et tragiques, saisi par l’odeur forte des lentilles brûlées et contraint de contourner « l’irréalité » sacralisée par les cendres sur le sol, on partage l’impact de la disparition, l’incompréhension liés à l’absence, et la place écrasante du vide.
My incomplete memories, almost invisible on the wall, describe my father’s olfactory hallucination during his last epileptic seizure,right before his death. Facing this tragic and violent reminiscence, struck by the strong smell of burnt lentils and forced to bypass « the unreality » sacralised by the ashes on the ground, we share the impact of the loss,the incomprehension around the absence, and the oppressing presence of the emptiness.